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Résilient  signifie « qui a une certaine résistance au choc ». C’est une qualité, ou un trait de caractère qui permet à une personne de savoir résister aux chocs désagréables ou traumatiques, en vue de retrouver son équilibre et de poursuivre son chemin. Les personnes résilientes au travail savent mieux faire face aux problèmes et aux difficultés professionnelles.

Je me suis aperçue en lisant des articles :

  • qu’il y a des critères et caractéristiques établis pour être résilient ou non : adaptabilité, autosuffisance, optimisme, ténacité et  contrôle de soi.
  • que la résilience peut-être aussi bien dans le domaine personnel ou professionnel.
  • Qu’il y a même un test de résilience (test avec 50 affirmations)
  • Qu’il y a des recherches de près de 30 ans qui ont établis que les personnes résilientes ont des qualités similaires :
    • Joueur, curiosité enfantine
    • Apprendre constamment par l’expérience
    • S’adapter rapidement
    • Solide estime de soi et confiance en soi
    • Avoir de bonnes relations amicales, des rapports affectueux
    • Exprimer ses sentiments honnêtement
    • Attendre des choses qu’elles se passent bien
    • Lire les autres avec empathie
    • Utiliser l’intuition, les pressentiments créatifs
    • Savoir se défendre
    • Avoir un talent pour les découvertes fortuites
    • Être meilleur et encore meilleur chaque décennie
  • Qu’on peut augmenter sa résilience et que ce n’est pas un trait génétique établi à la naissance. Au contraire ce serait une capacité du cerveau qui est modifiable et entrainable (lire les articles sur le locus de contrôle interne et externe).

Pourquoi ai-je voulu écrire un article sur ça ? J’ai toujours assimilé le mot résilience aux personnes qui survivent en zone de guerre, aux personnes qui ont vécu des tragédies qui ne peuvent être racontées et qui ont réussi à continuer à vivre, aussi quand le mot est devenu à la mode, j’ai carrément fait un boycott. Tout m’énervait dans ce mot employé partout, pour tout. Dans ma carte du monde, ce mot était trop grave pour être employé pour le travail, pour une rupture, pour un sujet d’écologie… Mais ça c’était ma carte du monde. Je me suis rendue compte que d’une certaine façon, j’étais moi-même super rigide sur la question, qu’il fallait que je m’ouvre un peu plus pour comprendre pour quoi autant de monde l’employait. Dans ma carte, c’était un mot extrême. J’ai lu qu’il était devenu à la mode en raison de l’insécurité du monde (chômage, sécurité, épidémies…). J’ai lu aussi que certains s’en étaient servis pour créer des business, des ouvrages en développement personnel, en finance, écologie, urbanisme…

Derrière ce mot, finalement un constat : scinder la société en deux : les non résilients et les résilients. Que dois-je penser des personnes non résilientes ? Valent-elles moins que celles qui parviennent à l’être ? Et toutes ces caractéristiques et critères dois-je en tenir compte ? Et si ça s’apprend, dois-je me préparer à être résiliente ? Y a-t-il des stages pour acquérir ces compétences ?

Est-ce que c’était devenu une compétition, un critère pour faire partie d’un club ? Et si je ne l’employais jamais ce mot, étais-je normale ?  Devons-nous tous être résilients ? Acheter résilient ? Respirer résilient ?

Et si pour une fois, on mettait tout ça de côté, cette influence du monde, ces mots à la mode et on arrêtait de tout catégoriser, de tout référencer. Si on acceptait l’autre tel qu’il est, résilient ou non.  Juste nous, notre carte, nos différences, nos peurs, nos tristesses & nos joies, nos moments de bonheur et notre caractère unique.

Juste vous et moi.