Quand j’ai entendu cette phrase pour la première fois, j’ai senti comme une révélation. J’ai ressenti une émotion qui a envahi tout mon corps et mon esprit : un waouh!
Je me suis aussi sentie toute petite, et je me suis rappelée une autre phrase du philosophe Socrate, qui m’avait tout autant interpelée au lycée, « tout ce que je sais c’est que je ne sais rien » et qui revenait à chaque fois que je faisais une découverte déterminante.
Comment nous représentons-nous le monde? Quelle est notre réalité et quelle est vraiment la réalité ? Pourquoi un autre, n’aura-t-il pas la même perception, la même lecture de la carte?
Je me suis interrogée et pendant des semaines, j’ai voulu transmettre ce beau message. On a tous notre histoire, nos expériences, nos croyances, nos valeurs, nos besoins, notre moi. Notre analyse du monde se fait au travers de tous ces prismes.
Quand on a compris ça, on est à même de rencontrer l’autre et de s’ouvrir à sa vision, de régler des conflits qui nous minent, d’avoir des réponses sur des malentendus. On s’ouvre à d’autres possibilités. Mais comment utiliser cette nouvelle leçon ?
Face à un conflit ne pas oublier que l’autre a ses bagages, son histoire et son interprétation. Posez-vous les bonnes questions :
- Qu’est-ce qu’il s’est passé? Le fameux questionnement : qui, quoi, comment, ou?
- Restez sur le factuel et analysez sans interpréter avec vos filtres
- Essayez de ramener le problème dans sa juste mesure : est-ce si grave? n’avons-nous pas mis trop d’émotions ou trop d’orgueil ?
- Et au fonds, qu’est-ce que je ressens?
- Et lui comment a-t-il interprété ce conflit et qu’a-t-il pu ressentir?
- Et qu’est-ce que ça m’apporte de ne pas le résoudre? Ou de le faire augmenter? et pour lui?
Se mettre à la place de l’autre et changer sa lecture de l’évènement est important pour poser les choses et essayer de les résoudre ou tout du moins essayer de les apaiser.
On ne gagne rien de mon point de vue à rester dans un conflit. Et comprendre l’autre est essentiel pour apprendre et gérer ce conflit. Quand on a assimilé le fait qu’on a tous une carte différente, on devient plus tolérant, plus ouvert sur le monde. Ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura plus, mais peut être arriverons nous mieux a les rationnaliser et à les faire passer plus vite sans émotion démesurée.
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